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La réintroduction des farines animales en question.

Depuis prés d’une semaine la France retient son souffle. La population embarqué dans une psychose (non sans fondement) à propos de la bactérie E.coli et les concombres espagnoles tueuses, mis hors de cause depuis, risque de passer à côte d’une affaire plus alarmante.

Notre cher Conseil national de l’alimentation (CNI) à décide de remettre en cause, document à l’appuie, la lourde réglementation sur l’usage des farinés animales dans le cadre de l’alimentation des bêtes d’élevage. Il faut dire que pour rester compétitif sur les marchés internationaux et se plier aux prix aberrants pour la viande pratiqués par les grandes surfaces, nourrir ces bêtes dans les pâturages revient à ce tirer une balle dans le pied pour un modeste berger.

Nous attardons pas sur les considérations économiques et concentrons nous plutôt sur les raison qui ont conduit à cette « lourde réglementation ».

Techniquement parlant, les farines animales sont littéralement fabriques avec des abats considérés impropres à la consommation par l’homme (graisse, tendons, peaux…). Très riches en protéines, ces abats représentent un excellent apport nutritif  pour les animaux issues des élevages hors sol. Les bêtes ainsi nourries grandissent plus vite et atteignent des tailles records en un temps record.

À premier vue c’est une excellente idée pour produire plus et plus vite, de plus on recycle ce qui est impropre à la consommation en évitant le gaspillage d’énergie (j’extrapole, car les motivations principales sont économiques…). Mais on y regardent de plus prés; est-ce normale de nourrir un herbivore avec de la viande (certes traité et transformé) issue d’un animal de la même espèce ? La réponse est « Non ». Ces pratiques ont menés au dévloppement de maladies animales tells que encéphalite spongiforme, plus communément connue sous le nom de la maladie de la vache folle, juger par vous mêmes.

Troublant non? En faite l’encéphalite spongiforme connait son équivalant chez l’homme; on appéle ça la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Elle provoque une dégénérescence du système nerveux central, après une longue période incubation (parfois plus de 10 ans) elle conduit à la démence puis une mort certaines accompagné d’atroces souffrances  (je vous passe les détailles, je ne voudrais pas vous couper l’appétit).  Le soucis principal réside dans la transmissibilité de la version bovine vers l’homme. Dimanche au barbecue vous mangez un steak contaminé et 10 ans plus tard vous perdez la boule.

Les faits sont prouvés et les cas de contamination avérés. Le problème se pose depuis les années 80′ et la « lourde réglementation » dont je vous ai parlé au début de l’article fut mise en place dans les au début du siècle. Il n’as pas fallu bien longtemps, pour la remettre en cause. Les espagnols (décidément toujours eux et leurs concombres) ont remis la question sur table fin 2008. Aujourd’hui nous leurs emboitant le pas en bon mouton (d’élevage) pour assouvir des intérêts économiques des intéresses.